« Une philosophie et façon de vivre qui cherche à exclure – autant que faire se peut – toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but, et par extension, faire la promotion du développement et l’usage d’alternatives sans exploitation animale, pour le bénéfice des humains, des animaux et de l’environnement […] » Définition du véganisme, par la Vegan Society (1979)
Voici une brève explication de l’application des termes Végétarisme, Végétalisme et Véganisme :
- Un végétarien ne consomme pas d’animaux, y compris bien entendu les poissons, mollusques, ou insectes, qui font partie du règne animal. Il ne consomme pas non plus de produits animaux nécessitant directement la mort de celui-ci (exemple les œufs d’esturgeons, qui pour être prélevés nécessitent d’ouvrir l’abdomen de l’animal).
- Un végétalien ne consomme pas d’animaux, ni de produits d’origine animale : lait et produits laitiers, œufs, miel, etc.
- Un végane mange également de façon végétalienne, mais il ne s’agit pas uniquement d’un régime alimentaire. C’est une conviction politique et morale, contre l’exploitation des animaux de façon globale. Dans les autres domaines de la vie courante, un végane ne cautionnera donc pas les corridas, delphinariums, cirques, zoos, ou autre spectacle impliquant des animaux, et ne portera pas de fourrure, cuir, laine, soie. Il refuse également les produits testés sur les animaux (cosmétiques, produits ménagers, etc.) sauf quand il n’y a pas d’alternative et qu’il n’est pas possible de s’en passer (médicaments par exemple).
Dans notre société il est difficile de ne causer aucune souffrance animale, même indirecte. Les véganes y tendent en tout cas dans la mesure du possible.
Des milliards d’animaux sont tués chaque jour dans le monde pour atterrir dans nos assiettes, et ce sans aucune raison : l’homme n’a pas besoin de viande, poissons ou de produits d’origine animale pour être en bonne santé, nous pouvons vivre sans les tuer ou les exploiter. Les animaux sont des êtres sentients, ils veulent vivre leur vie tout comme nous.
Selon la FAO*, « l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, soit plus que l’ensemble des transports réunis. », l’élevage consomme également bien plus d’eau et de ressources, que l’agriculture. L’impact sur les pays du tiers monde est aussi très important, causant de la déforestation pour planter du soja par exemple, qui sera ensuite utilisé pour nourrir les animaux d’élevages dans les pays industrialisés (à contrario la grande majorité du soja utilisé dans l’alimentation humaine en France, est produit en Europe, et souvent bio).
Concernant les humains, une alimentation végane bien menée est riche en fibres, légumes, fruits, céréales, légumineuses… et aide à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, d’hypercholestérolémie, de certains cancers, de l’obésité, etc. Pour les chats, chiens, et autres animaux, nous y reviendrons dans l’ensemble du site.
Pour aller plus loin : Wikipedia – Vegan pratique – Association végétarienne de France.
* Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture